Didier Olivré est né à Brest en 1959.
Elève de l’école nationale supérieur Louis Lumière à Paris, il apprend très tôt à s’affranchir de l’appareil photographique pour créer des images, aussi bien des natures mortes que des portraits humains.
Il est sollicité par des médias (Vogue, Médias, Marie-Claire, Marie-France…) et L’Opéra de Paris… pour réaliser des reportages ainsi que des couvertures de magazine autour du portrait (entrepreneurs à succès ; dirigeants d’entreprises internationales ; stars…).
Victime d’un accident grave de la circulation, il décide de partir à New York pour retrouver fondement et vitalité. Il en revient avec un regard affirmé sur la vie et en déploie une activité photographique intense.
Le magazine de Cinéma, Studio Magazine, caractérisé notamment par son ambition visuelle très forte, le sollicite pour une collaboration. Portrait après portrait, il démontre son acuité humaine et contribue, au sein de l’équipe éditoriale, au plein succès de ce magazine : tournages de films, séries de portraits (De Niro, Scorcese, Altman, Frears, Wenders…)…participant à la réputation visuelle très qualitative de ce magazine. Pour le film « Indochine » (1992) de Régis Wargnier, il séjourne en Malaisie pour réaliser le « In » et le « Off » du tournage, aux côtés de Jean Pierre Lavoignat. De retour à Paris, sera réalisé le portrait de Catherine Deneuve en studio.
Il continue de produire des portraits issus du monde culturel (danseurs notamment pour le festival Dañsfabrik), mais aussi pour le quotidien Le Monde.
En parallèle de son activité de commande « médias », il initie un travail personnel sur les personnes clés de sa terre natale, La Bretagne. Le livre « Portraits de Bretagne » est présenté au Quartz, scène nationale à Brest, fin 1994. De plus, il participe activement à la création du Centre Atlantique de la Photographie pour développer localement une culture de l’image, en s’appuyant aussi bien sur des photographes bretons que sur des signatures internationales. Avec la mer pour tropisme, il part en Chine pour réaliser des portraits des ouvriers du port de Qingdao ainsi que de leur famille.
En 2001, il développe une collaboration avec des entreprises.
Il devient photographe pour une multinationale française, Capgemini, désireuse de créer un fond photographique autour de grands projets issus de l’aventure humaine : des records à la voile, des épopées rugbystiques.
Dans ce cadre, il développe des reportages sur l’engagement collectif, sur l’exigence technologique et produit des reportages et portraits. Il travaille notamment pour Capgemini sur le plus grand trimaran de course au monde – Géronimo - d’Olivier de Kersauson, couvrant les grandes étapes de sa trajectoire : construction ; préparation ; courses ; célébration ; équipage… Une documentation très fournie a été réalisée durant ces nombreuses années.
Il initie aussi une collaboration fructueuse avec EDF, invité à la centrale nucléaire EDF de Paluel (Normandie) : il répond en s’investissant comme un artiste en résidence. Le résultat est à la fois un portrait d’unité industrielle et une série de portraits des salariés en situation, le tout ayant fait l’objet de la parution d’un livre.